Portait Ducreux

Joseph DUCREUX

1735 – 1802

" Le peintre de Marie-Antoinette "

Né à Nancy e1735 et mort en 1802  à Saint-Denis,  Joseph Ducreux est un portraitiste, pastelliste, miniaturiste et graveur lorrain, puis après 1766, français.
Ducreux a dû étudier son art d’abord avec son père, peintre également. À Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait. En ce qui concerne sa technique  pour la peinture à l’huile, l’influence de Jean-Baptiste Greuze est très importante. Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus et Ange Laurent Lalive de Jully. Ces œuvres doivent être des copies d’après Quentin de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour la physiognomonie. Cette pseudo-science se base sur le physique et plus particulièrement le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.

En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement pour ses services par l’intermédiaire de la reine bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.

La Révolution française le fait s’installer à Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution.  De retour à Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique ; ses relations étaient considérables ; il a peint la cour d’Allemagne, celle d’Angleterre, celle de France ; il a connu tous les personnages marquants de son époque, dans tous les rangs ; il a laissé des documents précieux pour l’historien.

Joseph Ducreux a eu plusieurs enfants : son fils aîné, Jules. Son autre fils, Léon et sa fille aînée Rose-Adelaide.Joseph Ducreux est mort d’une apoplexie foudroyante, sur la route de Paris à Saint-Denis en 1802.