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Jean-François MILLET (1814 -1875)

 

Jean-François Millet est  né en 1814 à Gruchy, hameau de Gréville, dans le pays de la Hague.
Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un milieu éclairé, grâce à son oncle, curé lettré, il lit la Bible, mais aussi Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare et Milton, Chateaubriand et Victor Hugo.
Il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville.

À cette époque, ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.
Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris.
En 1837 il étudie à l'école des Beaux-Arts dans l'atelier du peintre Paul Delaroche.
En 1839, il est 18e sur 20 au premier essai pour le Prix de Rome mais échoue au second essai il perd alors sa bourse et doit quitter l'école des Beaux-Arts.
Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de peintures érotiques.
Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal.
Il se marie en 1841 à Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.
De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à la mode après 1840, et subit l’influence d’Honoré Daumier.
Il expose au Salon à partir de 1842. Il rencontre à Cherbourg Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera 9 enfants.
En 1847, son Œdipe détaché de l'arbre par un berger attire l'œil des critiques parisiens.
En 1848, il expose au Salon Le Vanneur, qu'Alexandre Ledru-Rollin lui achète pour cinq-cent francs. C'est la première œuvre d'une influence sur le travail paysan qu'il développe à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque pour s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent poétiques.
Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), la Tondeuse de moutons (1861) et la Bergère (1864), des peintures qu'il classe dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie.
Un rapide retour dans la Hague en 1854, à la suite du décès de sa mère, lui inspire Le Hameau Cousin, La Maison au puits, Le Puits de Gruchy, une première version du Bout du village…
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages.
Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon.
À cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche, et même proche du cubisme, avec Le Rocher du Castel.
Il meurt à Barbizon en Seine-et-Marne, le 20 janvier 1875.

Les glaneuses - Jean François Millet

Les glaneuses - Millet

580

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